C’est quoi les pampilles ?
Ce sont de petits replis de peau en forme de tube de longueur variable, placés sous la gorge des cabris. Chaque pampille contient un axe, genre d’arête plate, cartilagineuse, qui prend naissance sous la peau. On les appelle aussi pendeloques. À la Réunion on les appelle « zano » (anneaux).
D’après de nombreux témoignages, auparavant, sur l’île beaucoup de cabris portaient des anneaux. Aujourd’hui on en voit rarement. Le standard de la chèvre péï admet les pampilles.
Ce qui suit vient essentiellement du livre « La chèvre : guide de l’éleveur » sous la direction de Edmond Quittet aux éditions Flammarion.
Les pampilles se transmettent comme les cornes selon les lois de l’hérédité.
Dans les cellules des caprins peut se trouver le gène pampilles représenté par W. Ce gène est dominant et les cabris sans pampilles ont obligatoirement deux gènes w, (récessif).
Un cabri sans pampilles est donc ww
Un cabri avec pampilles est soit WW(homozygote), soit Ww (hétérozygote)
Deux parents sans pampilles ne donnent que des produits sans pampilles.
Quelquefois, les pampilles sont peu développées et ne sont pas visibles, mais elles sont décelables au toucher si on examine le cabri. Ces animaux avec des pampilles rudimentaires donnent aussi des produits avec pampilles.
Les aptitudes des cabris ne dépendent pas de cet ornement.
Des exemples de races caprines avec pampilles :
La Poitevine, la Saanen en portent souvent. L’alpine peut en avoir mais cela n’est pas obligatoire, c’est aussi le cas pour notre chèvre péï.